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la mitose des cellules

une version de ce texte, revue et améliorée dans le détail, est disponible en format pdf à l'adresse : http://www.quatuor.org/apparition-de-la-vie.pdf

 
 
 
 
 
 
Les chromosomes s'organisent
 

Désormais, sous cette forme d'enroulement en hélice sur trois niveaux, l'ADN prend dans notre hypothèse le nom de chromosome.
Dans un autre texte [Voir F ce passage] on a indiqué que le deuxième niveau d'enroulement d'hélice est visible en permanence dans les chromosomes, et on y a supposé que le troisième niveau était présent quand les chromosomes se condensent sous forme de bâtonnets pour se dupliquer. 
 

 
 
Puisque l'avenir appartient aux chromosomes qui font circuler le magnétisme le plus abondamment et qui se reproduisent ainsi le plus fréquemment, certains vont encore être favorisés par le hasard. 
Le hasard cette fois, c'est juste un emmêlement de leurs hélices : certaines restent accrochées ensembles. Pour retrouver le vocabulaire utilisé par les généticiens, nous appellerons "centromère" ce centre d'accrochage. 
 

L'intérêt de cette disposition, est que la circulation magnétique de chaque chromosome épaule celle des autres chromosomes, ce qui leur permet d'enfler mutuellement leurs circulations magnétiques.
À une condition cependant : il faut que cette circulation commence au centromère et qu'elle se dirige vers l'extrémité de chaque chromosome. Pour stabiliser ce sens, des "tubules" se forment qui conduisent le courant magnétique vers le centromère d'où il repartira en suivant les chromosomes. 
Comme le mot "centromère", le mot "tubule" correspond à des constructions que l'on voit réellement dans le noyau des cellules, et ce sont les généticiens qui leur ont donné ce nom.
Les tubules sont formés de molécules qui s'agrègent autour du champ magnétique engendré par le courant qui va vers les centromères.
vue schématique d'un tubule 
[dessin repris de "l'Origine de la Vie" par F. Leroy aux éditions Biocosmos Centre
 
 
 
Pour éviter maintenant que ce circuit magnétique aller-retour subisse des pertes d'énergie, il suffit de le boucler en circuit fermé.
Pour cela, un réseau de tubules complémentaires se construit en forme de sphère, reliant l'entrée de chacune des tubules rayonnants à la sortie de chaque chromosome. 
Comme les généticiens, nous dirons que ce réseau forme "le squelette de l'enveloppe du noyau", et comme eux nous appellerons "patrimoine" un tel regroupement de chromosomes. 
 

 
Jusqu'ici nous avons indiqué le sens de circulation magnétique comme rentrant par les tubules rayonnants et ressortant par les chromosomes. Mais ce sens est finalement arbitraire, rien n'empêche de considérer qu'il se fait indifféremment dans l'un et dans l'autre sens.
On est amené à penser que, dans les faits, les deux possibilités se réalisent : une partie des noyaux fait pénétrer le courant par son patrimoine de chromosomes, et l'autre partie le fait sortir par son patrimoine.
Ces patrimoines de chromosomes en noyau se reproduisent à grande vitesse, chacun se répliquant en un patrimoine circulant dans le même sens que lui.
 
 
 
Puis soudain c'est l'accident : deux patrimoines viennent de se dupliquer et sont sur le point de se séparer, mais pour une raison fortuite le courant ne parvient pas à prendre le "bon" sens dans l'un des patrimoines. Les deux patrimoines encore imbriqués se mettent à fonctionner en sens inverse l'un de l'autre !
 
Cet accident est-il si dramatique ? Le courant s'évacue par l'un des patrimoine et revient maintenant au centromère par l'autre patrimoine : cela fonctionne encore mieux qu'avec les tubules rayonnantes, puisque les chromosomes entraînent le courant au lieu seulement de le canaliser comme le faisaient les tubules. Il n'y a qu'à réorganiser un peu les tubules du squelette du noyau pour qu'elles relient deux à deux les extrémités des chromosomes, et cela fonctionne maintenant avec un maximum d'efficacité.
L'univers vient de créer ce que les généticiens appellent un patrimoine de chromosomes "diploïde", c'est-à-dire dont le noyau contient deux patrimoines, l'un "mâle" et l'autre "femelle".
 
Dans notre hypothèse, le sexe différent est donc lié au sens de circulation différent du magnétisme dans les deux patrimoines. L'organisme des êtres humains, est fait de cellules dont le noyau est ainsi "diploïde".
Seules nos cellules sexuelles n'ont qu'un seul patrimoine de chromosomes.
 
 
Rappel : une version de ce texte, revue et améliorée dans le détail, est disponible en format pdf à l'adresse : http://www.quatuor.org/apparition-de-la-vie.pdf


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