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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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1 - le centre / à la périphérie

effet synthétique s4   une forme, bien que restant compacte, est animée de mouvements contradictoires 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 4 ouvert / fermé : par son allure générale, la forme reste bien compacte, fermée, mais les mouvements contradictoires qui l'animent la disloquent, car c'est comme si elle se dirigeait vers plusieurs directions à la fois. Puisque la forme reste compacte, c'est que ses diverses dynamiques internes s'équilibrent, et qu'elle est donc munie d'un centre d'équilibre. Mais puisque les dynamiques tendent à disloquer la forme vers toutes les directions (au minimum, deux directions opposées), cet équilibre correspond à la neutralisation mutuelle des tendances centrifuges qui se dirigent vers sa périphérie 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  ça se suit / sans se suivre : cela bouge dans tous les sens par un aspect, les mouvements suivant énergiquement des trajets variés, mais au total rien ne bouge, puisque tous les mouvements se compensent et se bloquent mutuellement 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  homogène / hétérogène : par un aspect la forme reste rassemblée en un bloc compact, donc homogène, mais les mouvements contradictoires séparés qui l'animent manifestent son hétérogénéité 4 - il est noué par le paradoxe clef  rassembler / séparer : les mouvements contradictoires qui animent la forme tendent à la séparer en  morceaux qui se dispersent vers toutes les directions, mais grâce à sa compacité préservée, elle garde tous ses mouvements rassemblés en elle Justification du caractère synthétique de type lecture : on ne peut percevoir la compacité préservée du regroupement des mouvements qui génère la forme sans percevoir ces mouvements, et donc sans percevoir qu'ils tendent à disloquer la forme vers toutes les directions

l'exemple de référence

  étape D0-12 en Occident - Michel-Ange (1475-1564) - détail de la Chapelle Sixtine : les membres du personnage sont agités de mouvements qui le disloquent dans toutes les directions, sans pourtant que sa compacité n'en soit affectée. En quelque sorte le personnage bouge sur place, tous les mouvements qu'il fait se compensant mutuellement, s'annulant au total - source de l'image : Michel-Ange, chez Taschen

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

  étape D0-12 en Occident - Michel-Ange (1475-1564) - détail de la Chapelle Sixtine - La Création de l'Homme / tête d'Adam : dans cet exemple, c'est le dessin des cheveux qui contredit, par leur mouvement orienté vers l'arrière, le mouvement de rotation en sens contraire de la tête, mouvement auquel pourtant ils participent, puisqu'ils en font partie - source de l'image : Histoire de l'Art d'Elie Faure, aux éditions Pauvert (1964)

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 30 mai 2004

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