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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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3 - effet d'ensemble / autonomie

effet analytique a7   des parties différentes, accolées ou reliées en continu, construisent ensemble une forme commune 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 7 rassembler / séparer : les différentes parties sont bien séparées par l'autonomie de leurs formes ou de leurs mouvements, et elles construisent ensemble une forme commune qui les rassemble 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  synchronisé / incommensurable : la lecture de la forme commune est sans rapport de continuité (incommensurable donc) avec la lecture des différentes parties qui la construisent, notamment parce qu'elle relève d'une échelle de lecture complètement différente 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  continu / coupé : les différentes parties sont accolées ou reliées en continu, mais la forme commune qu'ils génèrent se lit à une échelle qui est complètement coupée de l'échelle à laquelle se lisent ces parties 4 - il est noué par le paradoxe clef  lié / indépendant : les parties, indépendantes par leurs formes ou par leurs mouvements, sont liées ensemble dans une forme commune Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de lire le détail des multiples formes et d'apprécier leurs différences ou bien choisir de lire la forme globale qu'elles construisent ensemble

l'exemple de référence

   étape B0-13 - époque préhistorique - la Vénus de Lespugue : "l'effet de losange" est un effet d'ensemble que produisent par deux fois des mouvements courbes qui, par ailleurs, s'égaillent de façons autonomes dans toutes les directions

utilisation aux époques préhistoriques

   étape B0-12 - personnage de Malta : chaque boudin forme une tranche bien séparée des autres par un profond sillon, et il est en outre différencié des autres par une forme ou par une taille spécifique. Mais, par ailleurs, ces boudins ainsi séparés, tous ensemble forment un personnage

   étape B0-13 - gravure abstraite à Pavlov 1 : toutes ensemble, les rayures produisent un effet de texture hachurée continue, mais les diverses rayures participent de façons différentes (autonomes) à cet effet collectif

utilisation aux époques anciennes

   étape C0-35 en Occident - la façade de la cathédrale de Strasbourg (fin 13ème/début 14ème) : croquis de gauche > la figure des gâbles latéraux est formée de l'ajustement les unes sur les autres de formes très autonomes - croquis de droite > effet commun de continuité verticale dans le gâble central, mais autonomie de forme des ogives et des pinacles en pointes

utilisation aux époques plus récentes

   étape D0-11 en Occident - la rose de la Sainte-Chapelle de Paris (fin 15ème) : les nervures suivent des directions très variées, mais malgré cette autonomie de parcours elles créent ensemble une forme de fleur

   étape D0-12 en Occident - un décor flamboyant à Rue (16ème) : croquis de gauche > deux alvéoles autonomes, aux formes nettement différentes l'une de l'autre, génèrent ensemble une flamme unique - croquis de droite > deux flammes aux dynamiques très différentes l'une de l'autre, parviennent pourtant à faire ensemble une stable forme de poire

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 3 juillet 2004

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