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3 - effet d'ensemble / autonomie
p3
effet synthétique
s4
croquis rue Pelleport   des formes détachées les unes des autres esquissent un enveloppement continu par leur regroupement

1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 4 4 ouvert / fermé : considérées toutes ensemble, les formes se groupent dans une figure compacte, mais, si l'on considère chacune tour à tour, on voit qu'aucune ne correspond à un effet d'enveloppement ou de compacité, et l'effet de groupe se disloque alors. Prises pour leur effet autonome, aucune des formes n'esquisse donc un effet d'enveloppement, mais prises collectivement, elles génèrent ensemble un tel effet
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 5 ça se suit / sans se suivre : si on lit le groupement produit par les formes, celles-ci se suivent sur la forme d'ensemble qu'elles génèrent, mais, individuellement, chacune va dans sa propre direction et ne suit donc pas les autres
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 6 homogène / hétérogène : par un aspect on a affaire à un groupement compact homogène, mais, par un autre aspect, les formes suivent des trajets ou des figures autonomes qui les séparent les unes des autres, et sous cet aspect elles ne forment donc qu'un amas de formes hétérogènes les unes pour les autres
4 - il est noué par le paradoxe clef 7 rassembler / séparer : par un aspect les formes sont rassemblées dans un groupe compact, et par un autre aspect elles sont séparées en formes ou figures qui suivent chacune son trajet autonome

Justification du caractère synthétique de type lecture : on ne peut pas lire isolément l'effet d'enveloppement général car il est seulement latent et n'est suggéré que si l'on considère la présence de toutes les formes qui le construisent. La perception de cet effet d'ensemble est donc toujours concomitante à la perception du caractère autonome des formes qui le suggèrent par leur regroupement

l'exemple de référence

voir l'image  étape D0-44 - Frédéric Borel (né en 1959) - 131 rue Pelleport à Paris : individuellement, chaque forme est un tracé vertical indépendant détaché des autres sur tout son parcours (à gauche sur la photographie), ou bien c'est une lame verticale située dans un plan autonome bien décalé des autres (à droite sur la photographie), ou bien c'est une boite complètement refermée sur elle-même (vers le bas à gauche sur la photographie), ou bien encore c'est une lame triangulaire qui s'en va isolément à l'horizontal, indifférente à la direction verticale suggérée par toutes les autres formes (tout en bas sur la photographie). Collectivement, ces formes très autonomes les unes des autres, génèrent pourtant ensemble un bouquet de formes qui sont visiblement regroupées dans un enveloppement général bien compact
Borel - 131 rue Pelleportcroquis rue Pelleport


utilisation aux époques préhistoriques


utilisation aux époques anciennes


utilisation aux époques plus récentes


utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 9 juillet 2004

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