accueilliste des effets propres à ce paradoxe 
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liste des effets propres à ce paradoxe
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a4  1 - pour partie, des formes s'accolent en une suite continue, et pour
partie elles partent vers des directions qui tendent à les séparer les unes des autres
2 - des formes accolées qui vont dans des directions
différentes, localement génèrent entre elles un
effet d'enfilade continue1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 4  ouvert / fermé :
dans le cas 1, les formes qui se suivent génèrent une
continuité compacte, tandis que celles qui ne se suivent pas et
tendent à se séparer disloquent leur groupement. Dans le
cas 2, les formes tendent à se disloquer puisque leurs
directions sont différentes, mais la continuité compacte
de leur groupement est maintenue le long de l'alignement local
où elles se suivent2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 
ça se suit / sans se suivre : il est lui-même en cause dans
l'appui, ce qui implique que les parties où cela se suit sont
différentes des parties où cela ne se suit pas3 - il s'organise au moyen du paradoxe 
homogène / hétérogène : les parties qui se
suivent sont rassemblées dans une continuité
homogène, tandis que l'hétérogénéité de leurs directions
sépare les autres parties4 - il est noué par le paradoxe clef 
rassembler / séparer : les formes sont rassemblées dans
des accolements partiels et elles sont séparées ailleursJustification du caractère analytique de type identification dans le cas 1 : il n'y a pas de rapport visuel obligé entre les formes qui s'accolent et celles qui vont vers des directions qui tendent à les séparer Justification du caractère analytique de type lecture dans le cas 2 : il faut choisir de considérer que les formes se suivent, puisqu'elles le font vraiment sur certaines de leurs parties, ou bien choisir de considérer qu'elles ne se suivent pas, puisqu'elles vont vers des directions autonomes les unes des autre |
étape B0-22 dans l'Orient ancien - culture de Samarra en Irak - assiette
à décor peint (vers 5 500 av J.C) : vers
le centre de l'assiette, les oiseaux se contrebutent mutuellement, une
patte de l'un venant buter contre le poisson au bec de l'autre, et
l'ensemble forme ainsi une chaîne continue de formes qui se
suivent sans interruption. En contraste, les ailes des oiseaux sont des
traits bien affirmés qui, isolément, vont droit vers la
périphérie, et leurs queues forment des bouquets de
traits qui, eux aussi, partent isolément vers
l'extérieur. Les ailes et les queues sont donc ainsi des formes
qui ne se suivent pas mutuellement et qui vont chacune dans une
direction qui lui est propre
étape C0-14 en Italie - détail de la Situle Benvenuti (fin du VIIe avant J.C.) : les
ailes de l'oiseau sont formées de bandes qui partent vers des
directions différentes, se développant côte
à côte en un mouvement général qui se tord
de plus en plus lorsque l'on approche de l'extrémité de
l'aile. Quant à elle, la patte forme une bande à part qui
s'accole à celles des ailes et qui suit son propre
développement enroulant. Sur chacune de ces bandes, qui donc ne
se suivent pas, une boule en relief est mise en valeur, et toutes ces
boules se suivent en un alignement continu
étape B0-12 - panneau des chevaux à la grotte Chauvet : [expression 2] les
cinq têtes se lisent selon un alignement immédiatement
perceptible, mais cet alignement est sans rapport avec les mouvements que font les
chevaux qui y participent. Les trois chevaux du haut vont en effet dans
un sens complètement croisé avec cet alignement, tandis
que le cheval du bas a un élan franchement oblique par rapport à lui. Quant au
second cheval à partir du bas, il semble bousculé par le
cheval du dessous, et remonter ainsi dans une direction
également croisée avec celle des chevaux du dessus.
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