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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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6 - homogène / hétérogène

effet synthétique s5   le bord d'une surface en aplat uniforme est traité par un contour au dynamisme linéaire irrégulier 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 5 ça se suit / sans se suivre : le contour, tout autant que son intérieur, appartient au même titre à la forme, mais ces deux éléments sont en situations inégalitaires puisque le contour possède le dynamisme linéaire d'un trait, tandis que l'intérieur s'étale dans tous les sens en tant que surface en aplat. L'intérieur reste platement uniforme, homogène donc, tandis que le contour se déforme ou fait varier son dynamisme de place en place, ce qui crée en lui des hétérogénéités 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  homogène / hétérogène : il est lui-même en cause dans l'appui, ce qui implique que les aspects homogènes et ceux hétérogènes sont séparés en des lieux distincts les uns des autres. Ici, l'homogène est à l'intérieur de la forme, tandis que le caractère hétérogène se cantonne sur sa périphérie 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  rassembler / séparer : l'intérieur de la forme est rassemblé en continuité homogène, tandis que les hétérogénéités sont séparées les unes des autres, réparties de place en place le long de ses bords ou séparées en différents bords 4 - il est noué par le paradoxe clef  synchronisé / incommensurable : il n'y a pas de rapport entre la lecture d'une surface en deux dimensions et la lecture linéaire du tracé de ses bords qui ne possède qu'une seule dimension Justification du caractère synthétique de type lecture : nous ne pouvons pas considérer l'étendue de la surface de la forme sans considérer l'existence de ses bords, de telle sorte que nous ne pouvons pas considérer l'homogénéité de cette surface sans considérer l'hétérogénéité du tracé de ses bords

l'exemple de référence

  étape C0-21 en Mésopotamie - époque du roi Assurbanipal (- 668 à - 629) - La Lionne Blessée : le volume du corps est presque supprimé pour se résumer à un léger bossage en relief régulier sur le fond du panneau, sans forte modulation de sa surface. En contraste à la mollesse plastique de l'intérieur du corps, le contour dessine lui des directions fortement marquées, et ses différentes parties se répondent énergiquement en accusant leurs différences : la courbe serrée du cou se différencie bien du long trait tendu du dos ou de la courbe plus molle du bas-ventre, les deux pattes avant se tracent vers des directions clairement croisées, et les contours de la tête se dirigent avec énergie vers l'avant, tandis que l'arrière-train blessé pointe vers l'arrière avec autant de force

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

étape D0-23 - Matisse (1869 - 1954) - Vénus (gouache découpée) : la couleur bleue uniforme est passée de façon homogène sur toute la surface du morceau de papier découpé, tandis que la tranche de ce papier fait des circonvolutions et des angles toujours très contrastés entre eux, donc hétérogènes entre eux
aussi - Matisse - l'une des deux figures de Torse blanc et torse bleu : idem que pour la Vénus. Mais on peut aussi oublier l'uniformité de la couleur et se concentrer sur la découpe des bords qui est elle-même homogène à certains endroits et hétérogène ailleurs : à l'extérieur elle est toujours en effet d'une rectitude uniforme, tandis qu'à l'intérieur elle dessine des méandres très hétérogènes entre eux par leurs amplitudes. Sans oublier le grand arrondi du haut qui se distingue de tous les autres en se courbant continuellement du même côté, contrairement à ce qu'il en va pour les arrondis latéraux qui, eux, se tortillent alternativement d'un côté puis de l'autre <  Vénus -Torse  >

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 24 septembre 2006

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