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tableau des 16 paradoxes tableau

les liens donnent accès à l'explication détaillée de l'effet, accompagnée d'exemples tirés des analyses d'œuvres

13 - un / multiple
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effets analytiques :

    a1 = 1 > affirmation plastique d'une centralité principale au centre et de plusieurs centralités subordonnées en périphérie.  2 > une trame, faite à l'aide de formes intercalées les unes dans les autres, peut être aussi bien lue comme unifiée de façon homogène par sa densité que divisée en plusieurs trames différentes qui se combinent.
    a2 = des formes physiquement regroupées dans un ensemble peuvent aussi bien se lire comme autant de formes complètement autonomes les unes des autres, du fait de leurs différences d'aspect et de leur absence de fusion mutuelle.
    a3 = deux formes s'accordent suffisamment sur certaines de leurs parties pour que l'on soit tenté de les lire comme une seule forme. Mais elles se décalent sur d'autres parties, de telle sorte qu'on les lit aussi comme deux formes autonomes.
    a4 = une forme peut être aussi bien lue comme "une", que faite de deux ou de quelques parties imbriquées de façon complexe l'une dans l'autre.
    a5 = par un aspect absolument identique qui les unifie (par exemple une couleur identique), plusieurs formes physiquement séparées se regroupent ensemble. Par un ou plusieurs autres aspects qui les différencient, on les considère multiples.
    a6 = un tracé continu ou une surface continue est homogène dans son type et dans son aspect, mais son parcours est cassé en de multiples tronçons.
    a7 = une forme combine, de façon cohérente, deux traitements plastiques qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre.
    a8 = la forme est similaire à toutes ses échelles, ce qui correspond en mathématique à la notion d'autosimilitude et aux formes fractales.
    a9 = le volume d'une forme se poursuit en continu, mais brusquement sa nature ou son aspect sont modifiés.
    a10 = une partie de la forme est constituée d'une seule unité continue, ce qui contraste avec une autre partie de la forme qui elle est morcelée (en une multitude de fragments ou en quelques morceaux), ces deux parties étant physiquement bien séparées l'une de l'autre.
    a11 = l'imbrication ou l'accolement de multiples tracés autonomes, mais identiques ou de même type, génère localement une forme unitaire à leur côté.
    a12 = une partie de la forme est unifiée en continu et sert à rassembler une autre partie qui, elle, est morcelée en multiples parties.
    a14 = une surface est suffisamment homogène pour se lire unifiée en continu, mais elle est aussi divisée en de multiples fragments aux découpes autonomes, voire aux directions autonomes.
    a15 = on peut lire une surface homogène continue, ou bien une surface décomposée en étapes ou en cloisonnements séparés les uns des autres.
    a16 = une forme unitaire est obtenue au moyen de tronçons non continus entre eux.


effets synthétiques :

    s1 = une forme qui s'expanse depuis un centre unique vient buter contre plusieurs formes qui viennent à sa rencontre depuis sa périphérie.
    s2 = on devine la présence d'une forme continue et unifiée, mais elle est tellement morcelée par un autre groupe de formes qui la masquent en de nombreux endroits que l'on peut aussi bien nier son unité et la considérer plutôt comme de multiples tronçons séparés les uns des autres.
    s3 = un ensemble de formes est divisible en multiples unités semblables (attachée ou détachées les unes des autres). Chacune de ces multiples divisions arbore donc la forme qui donne son unité à l'ensemble.
    s4 = une forme peut être aussi bien lue unifiée (au sens de régulière, homogène) que divisible en une multitude de parties accolées ensemble en continu. Ces multiples parties sont de même type, mais pas nécessairement absolument identiques.
    s5 = des formes sont suffisamment semblables entre elles pour que nous les rassemblions visuellement dans un même groupe de formes quasiment identiques, mais, parce qu'elles ne sont pas vraiment identiques, nous les considérons aussi comme de multiples formes qui sont différentes entre elles.
    s6 = une forme peut être aussi bien lue comme "une", que faite de deux ou de quelques parties en nombre restreint, différentes entre elles, et accolées l'une à l'autre.
    s7 = le fait de saisir l'unité de la forme comme cela nous est suggéré, oblige à passer outre ses divisions, donc à saisir simultanément l'unité de la forme et ses multiples divisions.
    s8 = en se réunissant en continu, deux parties séparées d'une même forme divisent en deux le reste de cette forme dans le sens croisé à leur réunion.
    s9 = deux formes différentes alternent régulièrement l'une l'autre.
    s10 = une forme centrale exprime l'unité d'un groupement de formes bien détachées l'une de l'autre et qui gravitent autour de cette forme centrale.
    s11 = des formes semblables s'attachent mutuellement au centre d'une figure à la symétrie régulière.
    s12 = des creux externes divisent une forme qui reste bien continue à son intérieur.
    s14 = a > une forme se lit en ensemble unique continu, mais des inflexions la font également lire divisée en tronçons ou en îlots distincts.  b > une forme se lit en ensemble unique continu, mais des effets dynamiques peuvent aussi l'écarteler en de multiples parties.
    s15 = une forme visiblement continue est coupée en tronçons par d'autres formes.
    s16 = des formes écartées de même type (mais pas nécessairement identiques) forment ensemble une trame unifiée ou un groupe unifié, sans que l'ensemble ait une forme spécialement lisible en tant que telle.

dernière mise à jour de cette liste : 15 décembre 2004

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